ACTUALITÉ Guyancourt-Aubevoye


5 avril

Les gestionnaires du CSE pris en flagrant délit de clientélisme

2 avril

CSE du 28 mars 2024

19 mars

Quand promotion rime avec déception

19 mars

Les salariés de PEI en attente du résultat d’un appel d’offres

16 février

NAO : des augmentations de salaire en-dessous de l’inflation


9/02/24 - Elections CSE d’Ampere : des résultats en demi-teinte

6/02/24 - Parlons salaires

30/01/24 - Ampere : Votez pour les candidats SUD

25/01/24 - CSE du 25 janvier 2024

23/01/24 - Flagrant délit de duplicité

9/01/24 - Des raisons de se porter candidat aux élections CSE d’Ampere

22/12/23 - Le licenciement d’un prestataire du Technocentre annulé

11/12/23 - Des quotas de notation à Renault

5/12/23 - Avoir ou pas la gueule de l’emploi

29/11/23 - Avenant passage cadre : un chantage à la signature illégal

9/11/23 - La grande foire aux emplois

27/10/23 - Convention collective de la Métallurgie : l’emploi en catalogue

12/10/23 - Activités sociales et culturelles : la grande tambouille

10/10/23 - Des salaires minima qui portent bien leur nom

10/10/23 - Pour eux les millions, pour nous l’inflation

3/10/23 - Manifestons le 13 octobre pour nos salaires !

27/09/23 - Des actions ou des augmentations de salaire ?

5/09/23 - Horse : le cheval dont Geely risque de prendre les rênes

5/09/23 - Ampere : quand le courant ne passe pas

15/06/23 - Socle social commun et premiers effets de bord

14/06/23 - Tous au pique-nique SUD !

30/05/23 - Réforme des retraites : Macron et Borne ne sont pas tirés d’affaire

26/05/23 - Droits des salariés Renault

3/05/23 - Le démantèlement de Renault en marche

27/04/23 - Des accidents du travail qui passent sous les radars

25/04/23 - Réforme des retraites : la mobilisation entre dans une nouvelle phase

11/04/23 - Tous en grève et en manif jeudi 13 avril

5/04/23 - Acquis sociaux : les grandes manœuvres

3/04/23 - Toutes et tous en grève jeudi 6 avril

3/04/23 - Des formations en-dessous des besoins réels

3/04/23 - Emploi et conditions de travail : un bilan 2022 négatif

3/04/23 - Activités sociales et culturelles : un budget électoraliste

21/03/23 - Manif du 23 mars : 14h Bastille

20/03/23 - 49.3 : l’aveu d’échec du gouvernement

17/03/23 - 49.3 raisons de se mobiliser

13/03/23 - Toutes et tous en grève mercredi 15 mars

28/02/23 - Toutes et tous en grève mardi 7 mars

26/02/23 - Une alliance CFE-CGC/CFDT contre le pluralisme syndical

14/02/23 - Le 16 février, on prend la Bastille !

6/02/23 - Le 7 février, soyons plus nombreux à manifester pour nos retraites

2/02/23 - Face à un tel rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme des retraites

30/01/23 - Retraites : la réforme de trop

28/01/23 - Des augmentations de salaire en-dessous de l’inflation

23/01/23 - Retraites : Assemblée/débat le 26, grève et manif le 31 janvier

16/01/23 - Retraites : nous sommes tous concernés

13/01/23 - Tous en grève le 19 janvier pour nos retraites !

20/12/22 - Le pluralisme syndical est un sport de combat

19/12/22 - Economies de chauffage : la direction fait du zèle

16/12/22 - Vague de froid au Technocentre : ça va chauffer !

14/12/22 - SUD lance une alerte sur la température au Technocentre

14/12/22 - Froid de canard dans les ateliers et sur certains plateaux

7/12/22 - Des élus supplémentaires pour SUD au second tour

2/12/22 - CSE du 2 décembre : SUD vote contre le projet Ampere

29/11/22 - Ampere : La CFE-CGC et la CFDT s’opposent à une expertise

29/11/22 - Au second tour, votez SUD !

25/11/22 - BQSR Ampere (Beaucoup de Questions Sans Réponses)

23/11/22 - Résultats du 1er tour des élections CSE

19/11/22 - Que pensez-vous de la scission entre Power et Ampere ?

17/11/22 - Power/Ampere : les élus SUD de Guyancourt et Aubevoye demandent une expertise

13/11/22 - On sait ce qu’Ampere…

8/11/22 - Des voix pour SUD pour une autre voie

7/11/22 - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur SUD (sans jamais oser le demander)

28/10/22 - CAR22 : moins de départs en RCC, plus de démissions et de risques psychosociaux

28/10/22 - CTC, congés d’été et 5ème semaine 2023

26/10/22 - Visionnez le débat sur la nouvelle convention collective de la Métallurgie

20/10/22 - Conférence/Débat sur la Nouvelle Convention Collective de la Métallurgie

17/10/22 - Pour nos salaires, c’est le moment de nous y mettre tous ensemble

15/10/22 - SUD une nouvelle fois en tête à Vestalia

12/10/22 - Halte au démantèlement de Renault

8/10/22 - Conférence/débat sur la nouvelle Convention Collective de la Métallurgie

4/10/22 - Pourquoi je me suis syndiqué à SUD

27/09/22 - Pour une augmentation générale des salaires

20/09/22 - Nos salaires doivent suivre l’inflation

13/09/22 - Appel à candidatures

21/07/22 - CAR22 : le baromètre est à la pluie

28/06/22 - Les effets pervers de l’Intéressement

24/06/22 - Une « ristourne CRAMIF » qui creuse le trou de la Sécu

14/06/22 - Un ingénieur de Renault dans le piège du Cristallin

7/06/22 - Victoire des salariés de PEI

24/05/22 - Les directions de Renault et de PEI choisissent l’épreuve de force

19/05/22 - Déclaration SUD sur la grève de PEI au CSE du 19 mai

29/04/22 - Suppressions d’emplois : un mauvais CAR d’heure

28/04/22 - Alerte sur l’état de santé des salariés du Technocentre et d’Aubevoye

15/04/22 - Non au démantèlement du Technocentre

8/04/22 - Visionnez le débat avec Danièle Linhart

31/03/22 - Un CSE sur la politique emploi et les conditions de travail

31/03/22 - Formation : effet d’annonce et réalité

24/03/22 - Conférence/débat avec Danièle Linhart

21/03/22 - Télétravail : gare aux pick-pockets

21/03/22 - Véhicule personnel et déplacement professionnel : le mélange des genres

8/03/22 - Vive la journée internationale de lutte pour les droits des femmes

24/02/22 - Bureaux partagés : « dura flex, sed lex »

24/02/22 - Qualiopi, la muse des subventions publiques

24/02/22 - Indemnité télétravail : la direction déclare forfait

18/02/22 - Intéressement Groupe 2021

13/02/22 - Tout augmente sauf nos salaires

10/02/22 - Les prestataires ont le droit de communiquer avec les syndicats de Renault

31/01/22 - Des ressources humaines en voie de déshumanisation

31/01/22 - CSE du 27 janvier 2022

18/01/22 - L’histoire d’un pool qui s’est fait plumer

18/01/22 - Le côté obscur du télétravail

18/01/22 - Renault condamné pour travail dissimulé

5/01/22 - Un Technocentre vendu à la découpe

30/11/21 - Allocation télétravail : les mesquineries de la direction

24/11/21 - Quand Renault peint l’avenir en gris

18/11/21 - Vers une suppression des Augmentations Générales de Salaire

29/10/21 - Quel avenir pour le Centre Technique d’Aubevoye ?

28/10/21 - Gris/Bleus : Saison 2

26/10/21 - Emplois et compétences : toujours moins

25/10/21 - Transformation immobilière : le jeu des chaises musicales

22/10/21 - SUD assigne Renault en justice pour travail dissimulé à Guyancourt et Aubevoye

4/10/21 - Un salarié du Technocentre gravement malade menacé d’externalisation

1/10/21 - Flexibilité et baisse de salaire au menu de la 2ème réunion compétitivité 2022/2024

1/10/21 - Rupture Conventionnelle Collective : un plan social déguisé

16/09/21 - Télétravail, bureaux partagés, compétitivité… : c’est la rentrée !

15/09/21 - Réorganisation DEA-V, DEA-P et DEA-S

17/08/21 - Qui veut gagner un million ?

2/08/21 - CSE du jeudi 22/07/2021

12/07/21 - Notre raison d’être

22/06/21 - Renault condamné pour défaut de plan de prévention

15/06/21 - Ingénierie-Tertiaire : tes emplois foutent le camp

14/06/21 - Des erreurs en cascade sur les fiches de paie

8/06/21 - CSE du 7 juin sur l’externalisation de la maintenance opérationnelle

2/06/21 - Rien de tel qu’une techno-manif pour se faire entendre

27/05/21 - Rassemblement des salariés de l’Ingénierie au Technocentre mardi 1er juin

27/05/21 - Extension du mode Agile à la DEA-L : attention danger !

24/05/21 - Externalisation de la maintenance des moyens d’essais : une expertise à charge

19/05/21 - Externalisation : après la maintenance des moyens d’essais, l’exploitation

11/05/21 - Mobilisation jeudi 20 mai dans l’Ingénierie Renault

10/05/21 - Renault : les syndicats dénoncent des « départs contraints » déguisés

4/05/21 - Suivi de la Rupture Conventionnelle Collective : peu de volontaires pour perdre leur emploi

4/05/21 - La Santé au Travail mise à mal par le Covid19 et la « Renaulution »

4/05/21 - Extension de la traçabilité des véhicules d’essais aux vagues PT1, PT2, et PP

6/04/21 - Appel intersyndical : Tous à Boulogne le 8 avril

30/03/21 - Mobilisation en hausse à l’Ingénierie/Tertiaire

29/03/21 - Déclaration SUD sur la Stratégie de la DEA-T

29/03/21 - Déclaration CSSCT sur l’externalisation de la maintenance des moyens d’essais

25/03/21 - Non au démantèlement de l’Ingénierie Renault

25/03/21 - Consultation sur la politique sociale, les conditions de travail, l’emploi et la formation

18/03/21 - Succès des débrayages à Aubevoye et à Lardy contre les externalisations

16/03/21 - Non aux externalisations à l’Ingénierie

10/03/21 - Décès de notre camarade Yves Chervin

9/03/21 - Quelques réponses sur la pose des congés

8/03/21 - Renault veut vendre son Technocentre

8/03/21 - Les congés qui font déborder le vase

8/03/21 - Une égalité réelle plutôt que des fleurs

23/02/21 - Nous ne sommes pas une variable d’ajustement

22/02/21 - Hold-up sur nos congés

16/02/21 - Dans le moule comportemental de Renaulution

9/02/21 - Prime de performance 2021


Quand Renault fait payer la crise aux salariés

Publié le 1er février 2021 à 10h39 - Mis à jour le 3 février 2021 à 10h47

Version imprimable de cet article


Suppressions d’emplois, chômage partiel... La direction de Renault fait feu de tout bois pour générer du cash, au détriment des salariés. Les 100% de salaire net versés en cas de chômage partiel cachent bien des effets pervers.


Selon la direction de Renault « L’actuelle santé financière du Groupe est en partie due à une surcapacité des outils de production » (projet de chômage partiel présenté au CSE de Guyancourt le 01/02/21)

Mais qui en est responsable ? Qui impose des hausses de productivité en Fabrication, en Ingénierie et dans le Tertiaire au détriment des emplois et des conditions de travail ? Qui a fait construire de nouvelles usines dans des pays à bas coûts ? Ce ne sont pas les salariés.

Pour retrouver une marge opérationnelle au goût des « investisseurs » (comprenez les banques, les fonds d’investissement et les milliardaires qui ne savent plus où placer leur fortune), Renault a donc choisi de réduire de 25% ses capacités industrielles et ses investissements.

La réduction des coûts passe aussi par le chômage partiel : il est payé entièrement par l’Etat et par les salariés. Ce qui n’empêche pas Renault de continuer à supprimer 4600 emplois en France, sans compter les prestataires...

Chômage partiel saison 2

La Direction de Renault, la CFE/CGC, la CFDT et FO ont signé un nouvel accord dit « Contrat de Solidarité et d’Avenir pour l’année 2021 » permettant à Renault de prolonger le chômage partiel :

  • Jusqu’à quand ? Du vendredi 19 février jusqu’au moins la mi-avril 2021, voire décembre 2021.
  • Qui ? Toutes les activités des établissements d’Ile-de-France sont concernées. Les Directions Métier doivent remonter des listes dites « d’exception » de salariés exclus du chômage partiel selon la criticité de leur travail. Mais « si des sollicitations professionnelles sont demandées ponctuellement », la direction prévoit la « possibilité d’envisager des périodes de suspension totale d’activité qui alternent avec des périodes d’activité normale ou réduite », et bien sûr sans délai de prévenance !
  • Quand ? Tous les vendredis, soit 20% de la durée légale de travail (proratisée pour les temps partiel)
  • Avec quelle indemnisation ? 100% du salaire net, mais avec la perte d’1 jour de congé pour 5 jours chômés, sauf en cas de formation pendant les périodes chômées.

Une Direction de Renault très imaginative

Faute d’accord, Renault aurait dû mettre la main à la poche puisque c’était le dispositif d’Activité Partielle (AP) classique qui s’appliquait (ligne 2 du tableau au verso).

Un accord d’Activité Partielle de Longue Durée (APLD, décliné dans la Métallurgie par un accord « ARME » pour Activité Réduite de Maintien dans l’Emploi, bien mal nommé), lui aurait permis de débourser seulement 8 % du salaire normal (cotisations sociales comprises) lors des périodes chômées (ligne 3 du tableau).

Mais avec le Contrat de Solidarité et d’Avenir (ligne 4), c’est le jackpot : Renault ne paie pas un centime !

Du cash pour Renault, la double peine pour les salariés

Quand Renault économise du cash grâce au chômage partiel, les salariés eux subissent la double peine : d’abord en perdant des jours de congés, ensuite en perdant aussi leur « salaire différé ». Lors du chômage partiel, l’employeur est exonéré de cotisations sociales. Ces cotisations font partie du salaire et permettent de financer les périodes de chômage, les soins médicaux ou les retraites. C’est du « salaire différé ».

Les exonérations de cotisations sociales sont autant d’argent en moins dans les caisses de retraite et de la sécurité sociale. Elles sont le terreau des futures baisses des pensions de retraite, des remboursements médicaux et des allocations chômage.

La justice sociale, c’est pour quand ?

Dans le cadre du chômage partiel de longue durée, l’employeur doit indiquer sa « décision, ou non, d’appliquer aux dirigeants salariés, aux mandataires sociaux et aux actionnaires des efforts proportionnés à ceux demandés aux salariés pendant la durée de recours au dispositif d’activité réduite » (art 1, ARME 30/07/2020).

  • En guise d’efforts des dirigeants, la direction annonce que « s’ils sont amenés à être placés en APLD, ils contribueront dans les mêmes proportions que les autres salariés »… à condition qu’ils soient au chômage partiel.
  • Les cadres dirigeants pourraient avoir une baisse de leur part variable annuelle du fait du contexte économique. Mais le montant et la répartition de la PVG (Part Variable Groupe) ne sont jamais communiqués.
  • Et il n’est toujours pas question de plafonner les salaires des cadres dirigeants et des mandataires sociaux, et de ne pas verser de dividendes. Encore une occasion ratée de la direction de répondre à une demande largement partagée de plus d’équité dans les rémunérations.

Les effets pervers du chômage partiel

  • Perte de congés  : Au rythme d’un CTI ponctionné toutes les 5 semaines, les compteurs de certains vont se vider. La direction pourra alors puiser dans d’autres compteurs (compte transitoire, congés principaux….)
  • Charge de travail : La direction aurait « d’ores et déjà constaté une réduction « naturelle » de la charge, due à la réduction de la diversité et de la complexité des projets à développer qui génère une baisse du budget de la R&D en 2021 ». C’est en contradiction totale avec la réalité du terrain. Beaucoup de salariés au chômage partiel doivent faire en 4 jours le travail de 5. En télétravail, les journées à rallonge provoquent une dégradation de la vie privée, et du temps de travail non pris en compte pour les APR et les ETAM en Horaire Variable.
  • Inégalités : Le chômage partiel à la carte est source d‘inégalités au sein des services. Dans un même UET, des salariés peuvent ou non chômer de manière parfois arbitraire. Des salariés classés « gris » dans le tableau des compétences et éligibles à la RCC (Rupture Conventionnelle Collective) peuvent être exclus du chômage partiel tandis que leurs collègues classés « bleus » et a priori indispensables le sont…
     
Télécharger le tract du 1er février 2021

 


Une réaction, un commentaire ?


sudrenault.org - SUD Renault 2016 - Tous droits réservés pour les textes et les images - plan du site