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Renault Aubevoye : un site en roue libre

Publié le 26 mars 2020 à 13h49 - Mis à jour le 26 mars 2020 à 15h33

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Au Centre Technique d’Aubevoye, la direction de l’Ingénierie Renault a décidé de maintenir le maximum d’essais et de validations, malgré le risque lié au coronavirus. Voici dans quelles conditions les salariés, en majorité des prestataires, travaillent au CTA, comme a pu le constater un élu SUD.


Au Centre Technique d’Aubevoye (CTA), la direction de l’Ingénierie Renault a décidé de maintenir le maximum d’essais et de validations, malgré le risque lié au coronavirus.

Le CTA compte habituellement 1000 salariés environ, dont la moité de prestataires. 20% des effectifs en moyenne sont toujours en activité.

Nombre de salariés présents au CTA
Mardi 17 mars 239
Mercredi 18 mars 232
Jeudi 19 mars 171
Vendredi 20 mars 181
Lundi 23 mars 208
Mardi 24 mars 205

Voici dans quelles conditions les salariés, en majorité des prestataires, travaillent au CTA, comme a pu le constater un élu SUD mardi 24 et mercredi 25 mars.

  • Magasin G19

Au CTA, les premiers produits (désinfectants, lingettes...) ont été livrés à partir du mercredi 18 mars, avec un étalement de la distribution jeudi et vendredi. Mais il y a des ratés. Le magasin du G19 n’est pas approvisionné en matériel de désinfection, le prestataire qui donne le matériel de mesure et autres instruments n’a aucun moyen de désinfecter le comptoir et le matériel qu’il donne ou qu’il reçoit.

Dans les bureaux du G19, un seul kit a été livré comprenant des lingettes qui éliminent les germes mais qui n’est pas pas virucide pour les mains, du nettoyant de surface Lufragerm norme 14476 (dilué), ainsi qu’un rouleau de papier. Aucune indication sur l’emplacement du kit, pas de notice d’explication, pas d’étiquetage sur le pulvérisateur de Lufragerm. Est-il virucide ? Les lingettes sont dans un étui souple et se baladent de main en main, donc impossibles à trouver quand on en a besoin. Les salariés ne savent pas que le Lufragerm sert au nettoyage des surfaces, ils l’utilisent pour les mains.

  • Atelier G19

Le kit est dans le bureau du chef d’atelier, dispersé entre le dessus d’un meuble et le bureau du chef. Le désinfectant est d’une autre marque, mais caché par une étiquette de la société EXPLEO. Pourquoi cacher la marque et l’intitulé du produit ? Celui-ci est antibactérien, anti-moisissure, et virucide.

4 à 5 personnes dans l’atelier sans masque, en gardant leurs distances. Puis deux salariés se regroupent sous un véhicule pour analyser une situation, avec aucun moyen de protection (masque) et aucune distance de sécurité entre eux. Il est donc impossible d’éviter le contact et la contamination dans ce cas.

  • Plateau ALTEN au G19

Trois salariés travaillent sans aucun matériel de désinfection pour le bureau et le PC. Ils ne sont pas au courant de qui doit les approvisionner. Un salarié ALTEN, normalement en télétravail, est venu faire un essai sur véhicule sans aucun matériel de désinfection. Il ne sait pas où se trouve ce matériel. Il est seul dans cette partie des bureaux du G19.

Un autre salarié prestataire, qui travaille sur un véhicule dans l’atelier du G19, ne sait pas où se trouve le matériel de désinfection. Il n’a eu d’info sur le sujet. Il doit demander dans les services à droite à gauche du produit pour désinfecter.

  • Bâtiment G20

Ce bâtiment comprend 7 cellules ou bancs véhicule. Une seule personne de la société NBTech travaille sans PTI (dispositif de Protection Travailleur Isolé), sans matériel de désinfection dans une des cellules. CeE salarié ne sait pas à qui demander le kit et le PTI. Elle a fait des demandes mais ne trouve pas le bon interlocuteur.

  • Bâtiment G21

Idem que le G20. Une seule personne isolée travaille sans PTI, sans matériel de désinfection dans le banc BRADA 2. Ce salarié, d’origine espagnole, ne maitrise pas le Français. Il est de la société CTAG. Il travaille seul depuis mardi 17 mars dans ce banc et fait de la validation de connectivité sur un véhicule.

  • Réfectoire du G18

4 salariés sont en train de manger dans ce réfectoire très confiné par sa taille et le fait que la pièce est borgne, donc sans ventilation naturelle : pas de respect des distances de sécurité, pas de matériel de désinfection.

  • Bureaux du G18

Les bureaux sont totalement vides, sauf le coté prestataire (planificateur et gestion du parc véhicule) avec une personne. Il n’y a visiblement pas de produit de désinfection pour les mains, juste un étui de lingettes d’une grande marque pour surface, mais qui n’est pas virucide. Ce produit vient d’une grande surface. Surement un achat personnel. Un des planificateurs du G18 est suspecté d’avoir le coronavirus. Donc tout le plateau est en quarantaine.

  • Atelier du G18

Cet atelier est très bien fourni en produits désinfectant pour surfaces, lingettes, gants, papier dans un endroit à la vue de tout le monde (zone café/détente). C’est le seul endroit qui me semble être au top !

  • Bâtiment G10

Essais thermiques habitacle et moteur : une personne seule de la société SHERPA Ingeniering travaille dans le banc boucle froide, sans aucun matériel de désinfection et pas de PTI.

Les cellules de commande des 2 souffleries thermiques sont fournies en kit de désinfection avec une pancarte qui stipule qu’uniquement 2 personnes peuvent travailler dans les cellules.

  • Bureau du G10

5 salariés présents, qui utilisent aussi les bancs thermiques : pas de matériel de désinfection dans les bureaux, rien pour nettoyer les plans de travail et les PC.
Il est à noter que la majorité des bâtiments visités ont les portes ouvertes pour éviter le contact, hormis le G10. Pourquoi ? Est-ce à cause du badgeage obligatoire à l’entrée du bâtiment ?

  • Bâtiment G06

Le coté de l’atelier pneus et amortisseur est vide. Les prestataires ont été priés de rentrer chez eux la semaine dernière, par ordre de leur hiérarchie. Pourquoi ? Est-ce le seul exemple d’une mesure intelligente à ce jour ? En fait, deux salariés de CERAM sont soupçonnés d’avoir le coronavirus, un la semaine dernière et un autre cette semaine. Il reste juste un salarié Renault avec tout le kit de désinfection, mais sans PTI.

Les équipes de nettoyage de PEI sont désabusées par le manque de moyens qu’ils ont pour se protéger. Les salariés signalent le manque d’étiquetage sur les produits fournis. Doit-on le diluer ? Quelles sont les consignes d’utilisation ? Alors que toute l’année, l’étiquetage des produits est obligatoire. Là rien c’est le flou le plus total.

  • Bureaux G18

La semaine dernière, un cas suspect a été signalé. Le personnel est chez lui. Les bureaux sont vides et ont été désinfectés. Mais les représetants du personnel n’ont pas été mis au courant.

  • Ateliers G06

Coté freinage, l’atelier a été évacué également, apparemment la semaine dernière, suite à une suspicion de Coronavirus. L’atelier a été ouvert depuis. Pourquoi les élus du personnel ne sont pas au courant ?

  • Restaurant d’entreprise

Le restaurant d’entreprise est ouvert. Il ne sert que des plateaux froids tout préparés pour éviter tout contact avec le personnel du restaurant. Sandwich, fruit gâteau et boisson. C’est gratuit. C’est Renault qui paye.

Les règles sont très bien appliquées. Ceux qui mangent à table doivent s’installer en quinconce pour respecter les distances. Du gel est disponible à l’entrée du restaurant. Le chef cuisinier rappelle à l’ordre les salariés qui ne respectent pas les 1 m de distance. Certains réfectoires pourraient en prendre exemple.

  • Bâtiment G13

Roulage endurance véhicule. Dans l’atelier, il n’y pas de kit de désinfectant. Un salarié de la société VISTA avoue qu’il n’a rien pour nettoyer le véhicule et rien pour lui-même. Il ne sait pas comment faire pour avoir ce matériel.

Cet atelier et sous la responsabilité d’un salarié Renault qui a sous sa coupe tous les ateliers du CTA dont celui du G18 qui, lui, est très bien fourni, pourquoi 2 poids 2 mesures ?

Dans les bureaux des techniciens Renault, il est difficile de trouver le kit de désinfection. Il est dans un carton anonyme posé sur une table à l’entrée du bureau du chef de service. Selon celui-ci les produit sont disponibles au bâtiment logistique G03. Mais cette information n’est affichée nulle part dans le bâtiment. Le mode d’emploi des produits n’est pas non plus affiché. Il semble surpris que des salariés dans l’atelier n’ont pas de matériel pour désinfecter les véhicules. Mais c’est ce qu’il constate finalement.

Dans le bureau des responsables de la société de prestation Polymont, qui gèrent l’atelier, il n’y a pas de produit disponibles. Les chefs ne sont pas au courant que ça existe.

Dans le bureau des hiérarchiques de la société VISTA, de l’autre côté du couloir, le responsable signale que les produits de désinfection ont été fournis par la société VISTA, et achetés en grande surface depuis 3 semaines, bien avant le confinement. Les salariés ont la consigne de nettoyer le véhicule avant de passer le volant à un autre conducteur. Pour se laver les mains hors du véhicule, soit ils ont leur solution désinfectante personnelle, soit ils doivent aller dans les toilettes.

Depuis la semaine précédentes, en S12, un groupe de 5 salariés dont l’un ayant une suspicion de coronavirus, est en quarantaine à la maison. Trois autres salariés d’une autre équipe sont aussi en quarantaine depuis mercredi 25 mars. Au total depuis la fin de semaine dernière, 6 salariés sont possiblement contaminés par le Coronavirus au G13.

La salle de réfectoire a été transformée en salle de travail pour éviter que les rouleurs s’entassent dans une seule petite pièce pour faire leur compte-rendu. Il n’est autorisé que 2 personnes par table au lieu de 4. Mais ce réfectoire ne possède pas de produit désinfectant. Il y a donc un grand risque de contagion.

Les rouleurs sont en effectif réduit pour rouler quelques véhicules dont des Clio 5 pour des aspects de corrosion. Mais ces essais ne font pas partie de la liste des projets prioritaire. Pourquoi faire venir des personnes pour travailler sur des projets non prioritaires ?

  • Bâtiment G32 anti-corrosion

Dans l’atelier, 2 prestataires d’INGTech sont dans un véhicule pour démontage avec aucun moyen de désinfection, et pas de masque malgré leur proximité ?. Ils ne savent rien des mesures de protection prodiguées par Renault. Ils sont prestataires de rang 2 pours EXPLEO/VISTA qui on des produits au G13. Pourquoi n’ont-ils pas reçu l’information et les produits ?

Il apparait que chaque société de prestation, comme de son côté Renault, gère son stock de produits mais ne remonte rien aux prestataires de rang 2 ou 3. C’est chacun pour soi !

  • Bâtiment G08 (circuit de carburant)

L’effectif est réduit à 4 personnes (les autres sont en télétravail), avec produit désinfectant disponible dans les bureaux, mais rien dans le réfectoire. Les règles de distance entre personnes ne sont pas respectées. Normalement, les poignées de portes sont nettoyées régulièrement, mais rien depuis le début de semaine.

  • Bâtiment de la CEM au G29

Quatre personnes de l’UTAC travaillent dans la salle de commande, sans respect des distances de sécurité : la salle ne le permet pas. Il n’ont pas de masque et ne savent pas à quoi sert le Ludfragerm. Pas de hiérarchie présente sur le site, ils sont tous seul. Les bureaux à l’étage sont vides. Les techniciens et les cadres sont en télétravail, mais eux sont au travail au boulot sans protection...

Un CTA en roue libre

Il n’y a aucune homogénéité dans l’application des consignes de prévention, et une très grande disparité dans l’approvisionnement des produits désinfectants. Personne ne surveille l’application des consignes.

Les cas les plus défaillants sont malheureusement parmi les sociétés de prestation, où une certaine anarchie règne. N’est-ce pas à Renault de mettre en place des moyens de coordination entre tous les acteurs qui opèrent au CTA ?

Pour les salariés Renault, là aussi ce n’est pas toujours rose : absence de consigne claire sur la nature des produits et leurs utilisations, grande difficulté pour la hiérarchie de base de suivre les conditions de travail de leur équipe et encore plus celles des prestataires. Pour ces derniers, n’est-ce pas Renault le donneur d’ordre ??

Pas d’agents de sécurité croisés sur le site et encore moins dans les bâtiments. Pas non plus de membres de la direction. Et comme il y a très peu de hiérarchiques Renault présents sur le site, cela donne l’impression que le CTA est en roue libre. Heureusement que nous ne sommes pas dans le nucléaire.

Le nombre de salariés suspectés d’avoir le coronavirus se multiplie. Mais le site reste ouvert.

La priorité doit être donnée à la mise en sécurité des salariés, et à la lutte contre la propagation du coronavirus. SUD demande la fermeture du CTA, ainsi que celle du Technocentre.


 

Commentaires


  • C’est scandaleux.il faut attaquer ces marchands de viande pour ces capitalistes qui ne visent que le profit.Les essais de voiture ne sont pas indispensables à la survie économique de notre pays face à cette crise humanitaire et sanitaire.le droit de retrait est indispensable et les inconscients qui cautionnent l’obligation de travailler sans précautions sanitaires indispensable face au COVID 19 devront répondre à la justice.Fermer ce site me parait indispensable.



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