14 février
Stop au démantèlement du groupe Renault
21 avril 2023
Luca De Meo et le revers de la médaille
14 décembre 2021
A Renault, rien de (re)nouveau sous le soleil
9 décembre 2021
Renault condamné pour travail dissimulé
17 septembre 2021
2000 nouvelles suppressions d’emplois dans l’Ingénierie/Tertiaire Renault
18/05/21 - Les salariés de l’Ingénierie/Tertiaire Renault seront en grève jeudi 20 mai 2021
30/04/21 - Vive la lutte des travailleurs de la Fonderie de Bretagne
22/02/21 - Ce ne sont pas aux salariés de payer la crise
22/09/20 - Non à la fermeture de Bridgestone
29/05/20 - Suppression de postes et plan d’économies - Communiqué de presse SUD RENAULT
11/02/20 - Vestalia en grève au Technocentre
31/12/19 - Prends l’oseille et tire-toi
6/06/19 - Renault-FCA : l’avenir de centaines de milliers de salariés ne peut pas se jouer au poker
29/05/19 - Fusion Renault-Fiat/Chrysler : communiqué SUD Renault
22/02/19 - Affaire Ghosn : qu’attend la justice française pour agir ?
9/01/19 - Affaire Ghosn : SUD Renault va saisir la justice
22/11/18 - SUD Industrie appelle à participer aux mobilisations des gilets jaunes
19/11/18 - Après l’affaire des faux espions, l’affaire Carlos Ghosn
1/03/18 - Le licenciement d’un prestataire annulé « pour atteinte à la liberté d’expression »
30/01/18 - NAO Renault 2018 : 300 € d’augmentation pour tous !
29/06/17 - GM&S : une catastrophe sociale à mettre au compte du nouveau gouvernement
14/06/17 - AG des actionnaires de Renault : communiqué SUD Renault
12/05/17 - Solidarité avec les salariés de GM&S
11/01/17 - SUD se prononce contre la signature du nouvel accord de compétitivité Renault
12/12/16 - Des salariés de Renault Bursa au Technocentre
25/11/16 - Communiqué SUD Renault suite au décès d’un salarié du Technocentre
11/10/16 - Renault annonce 1000 embauches supplémentaires
27/09/16 - Renault Maubeuge : l’accord de compétitivité 2013 passe au tribunal
17/01/15 - Au Technocentre, le droit d’expression conduit à une mise à pied
16/01/13 - Annonce de 7600 suppressions de postes
24/05/12 - Suicides au Technocentre RENAULT
22/03/12 - Mercredi 21 Mars : Manifestation des salariés
9/02/12 - Inauguration d’une nouvelle usine Renault/Nissan à Tanger : la face apparente de l’iceberg
9/06/11 - Suicides au Technocentre Renault : reconnaissance de l’accident de travail pour Raymond
19/05/11 - Suicide au Technocentre : la justice a tranché
1/04/11 - De l’argent pour nos salaires, pas pour les barbouzes !
15/03/11 - Communiqué du 15/03/2011
10/02/11 - 3.5 milliards d’euros grace aux efforts de tous les salariés
Vive la lutte des travailleurs de la Fonderie de Bretagne
Publié le 30 avril 2021 à 19h50 - Mis à jour le 11 mai 2021 à 11h28
Alors que les salariés de la Fonderie de Bretagne (FDB) à Caudan se sont mis en grève et occupent leur usine, SUD Renault apporte son soutien total aux 350 salariés de FDB dans leur combat contre la cession de ce site décidée par la direction de Renault.
Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye du 29 avril 2021
SUD Renault apporte son soutien total aux 350 salarié·e·s de la Fonderie de Bretagne (FDB) dans leur combat contre la cession de ce site décidée par la direction du groupe.
Mardi 27 avril 2021 à 10 h, à l’initiative de la CGT, les salarié·e·s de la FDB ont voté la grève avec occupation de leur usine. Depuis, aucune pièce ne sort de la fonderie.
Cette grève fait suite à la conférence sur la filière automobile au cours de laquelle l’avenir de la FDB n’a pas été abordé mais, d’après Maël Le Goff le délégué CGT, « ce qui ressort de cette conférence, c’est que le seul argent qui sera mis sur la table, ce sera pour licencier et reclasser les salarié·e·s ».
Nos collègues luttent pour que la direction tienne ses engagements sur les volumes, tourner en 3 x 8 et rester dans Renault Group.
Comme pour nos collègues des usines de Choisy dont la fermeture est annoncée, de Flins qui va être « recyclée », de Batilly, Maubeuge, Douai, Dieppe, Sandouville, Cléon dont les volumes diminuent, de la maintenance des moyens d’essais et de certaines succursales qui vont littéralement être jetées du groupe, ce qui se joue à Caudan, c’est la pérennité des emplois et l’avenir des salarié·e·s et de leur famille. La FDB emploie 357 personnes mais aussi de nombreux prestataires. La cession de ce site voulue par la direction pourrait amener à sa fermeture qui signifierait une catastrophe sociale sur le Morbihan.
Nos camarades de la FBD savent très bien que c’est avant tout le rapport de force qui fera plier la direction. Il y a un an déjà, ils et elles s’étaient mis·e·s en grève pour protester contre la fermeture du site annoncée dans le cadre du plan d’économies de 2 milliards d’euros. La grève avait alors pris fin après 5 jours, à la suite de l’annonce en CSE que « la fonderie ne fermera pas ». Cela n’a pas empêché M. Senard d’assener 2 jours plus tard que « cette entreprise n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault ».
Ce soi-disant « patron social » est comme tous les autres : il n’a aucun tabou et s’il faut supprimer activités, postes, emplois, services et usines pour améliorer le free cash flow et contenter les actionnaires, il dégaine la tronçonneuse et coupe des branches sans se soucier de l’impact social.
Nous affirmons que Mme Delbos, MM. De Meo, Senard, Leborgne et consorts n’ont aucune légitimité pour nous sacrifier sur l’hôtel du profit car c’est nous, les salarié·e·s de base qui créons la richesse ! Ainsi, la FDB comme tous les sites de Renault Group n’est pas leur jouet ! Elle est à nous ! Elle appartient aux fondeurs qui la font tourner depuis bien longtemps et elle doit rester dans le groupe. SUD sera toujours aux côtés de celles et ceux qui se battent contre la suppression de leur emploi et contre toutes les décisions arbitraires qui engendrent désespoir et précarité.
Actuellement, de nombreuses luttes pour le maintien des emplois sont menées : chez Renault dans l’ingénierie contre les externalisations et les suppressions de poste et à l’usine de Valladolid, dans de nombreuses fonderies (FDB, MBF, SAM, Liberty Poitou…), chez des sous-traitants comme Bosch Rodez, etc. Il faut s’unir pour inverser le rapport de force. Il n’y a aucune raison pour qu’une minorité de technocrates décident de notre avenir. Nos combats sont justes, c’est tou·te·s ensemble qu’il faut lutter !