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SUD se prononce contre la signature du nouvel accord de compétitivité Renault
Publié le 11 janvier 2017 à 17h37 - Mis à jour le 20 janvier 2017 à 15h08
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 11/01/2017
SUD se prononce contre la signature du nouvel accord de compétitivité Renault
L’Union Syndicale SUD du Groupe Renault (USSGR), qui regroupe les syndicats SUD des établissements Renault de Batilly, Cléon, Douai, Grand-Couronne, Guyancourt, Lardy, Maubeuge et Sandouville, se prononce contre la signature du nouvel accord de compétitivité intitulé « CAP 2020 ».
Un accord qui va diminuer les effectifs
Malgré les 3600 embauches annoncées pour les 3 prochaines années, les effectifs vont continuer à décroitre à cause des départs naturels (retraite, démissions, licenciements, départs anticipés…), et de la réduction « d’au moins 50% du nombre de contrats d’intérim » actuels.
Un accord qui augmente la flexibilité
Cet accord prévoit un allongement obligatoire des séances de travail d’1h (jusqu’à « 8 séances par mois et 50 séances à l’année »), et des samedis travaillés obligatoires [1](jusqu’à 14 samedis par an [2]). Le délai de prévenance de ces séances obligatoires peut « être réduit à 2 jours ouvrables. » Ces mesures constituent autant d’atteintes à la vie privée des salariés.
Un accord qui met fin aux Augmentations Générales de Salaire
Comme seules mesures salariales collectives, l’accord renvoie à de futures négociations sur l’intéressement, les futures NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) ne devant porter que sur des mesures individuelles.
Cet accord entérine donc la suppression des Augmentations Générales de Salaires, et donc la poursuite du blocage des salaires tandis que les 10 plus hautes rémunérations du Groupe ont déjà explosé de 135 % en 2 ans pour dépasser les 9 millions d’euros/an.
Un accord qui intensifie le travail dans les usines
Ce nouvel accord compétitivité fixe pour objectif que « l’ensemble des usines françaises [du groupe Renault] puissent atteindre, en moyenne, 90 véhicules par employé et par an à horizon 2019 », contre 64 actuellement, soit une augmentation de productivité de 40 % en trois ans.
Cet objectif va entrainer une nouvelle dégradation des conditions de travail dans les usines du groupe, générant une hausse des risques d’accidents du travail, de maladie professionnelle et une baisse de l’espérance de vie.
Un accord qui amplifie les externalisations dans l’Ingénierie/Tertiaire
Le travail temporaire a bondi de 232% au niveau du Groupe depuis 2013. Rien qu’au Technocentre, 4000 salariés prestataires sont présents, soit 40% des forces en place.
Ce nouvel accord promet d’amplifier l’externalisation d’activités d’Ingénierie/Tertiaire entières, en prévoyant « de développer le travail en partenariats en complément de la sous-traitance classique ».
Une course sans fin vers le moins disant social
Ce nouvel accord de compétitivité entérine de nouveaux reculs pour les salariés, alors que Renault s’apprête à annoncer de nouveaux bénéfices record pour 2017 et que son PDG spécule sur 6 millions d’euros de stock-options en plus de ses salaires cumulés.
Sans surprise les syndicats CGFE/CGC, FO et CFDT Renault ont annoncé qu’ils signeraient cet accord, comme ils ont signé l’accord compétitivité de 2013. Ils se présentent donc comme des « partenaires durables » pour accompagner la course sans fin vers le moins-disant social.
L’heure est à la contre-offensive
Pour SUD Renault, la signature de cet accord ne signifie pas la paix sociale : il n’est pas question d’accompagner ces reculs sociaux, mais au contraire d’y résister et de passer à la contre-offensive.
SUD Renault s’engage à tout faire pour combattre les effets néfastes de ce nouvel accord de compétitivité, et invite tous les salariés à rejoindre ses rangs et à participer aux prochaines mobilisations.
Contact : 06.82.55.83.16 - sudrenault.org
Notes
[1] Dans les périodes de basse activité, la direction pourra positionner des jours de RTT collectifs appelés désormais « jours d’ajustement », le salarié devant ensuite rembourser ces jours par l’exécution de samedis obligatoires si son compteur temps collectif est négatif.
[2] Erratum du 16/01/2017 : Le compteur temps collectif pourra être négatif de 7 jours maximum par an, ce qui devrait entraîner au maximum 7 samedis obligatoires par an afin de rembourser ces jours, et non 14 comme nous l’avions d’abord annoncé.