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Renault-FCA : l’avenir de centaines de milliers de salariés ne peut pas se jouer au poker
Publié le 6 juin 2019 à 11h10 - Mis à jour le 6 juin 2019 à 18h49
Une fusion entre Renault et Fiat ne peut pas se décider à coup de pression et en deux semaines. A aucun moment les dirigeants de Fiat, de Renault et de l’État français ne se sont préoccupés de l’avis des salariés inquiets des conséquences de cette fusion sur l’emploi et leurs conditions de travail.
Le groupe Fiat-Chrysler Automobile vient d’annoncer qu’il retirait sa proposition de fusion faite au Groupe Renault, sous prétexte qu’il « est devenu évident que les conditions politiques en France n’existent pas à l’heure actuelle pour qu’une telle combinaison se déroule avec succès. »
C’est donc la seconde fois que FCA frappe sans succès à la porte d’un constructeur automobile, puisqu’il avait également stoppé ses discussions avec PSA auparavant.
Une fusion entre Renault et Fiat ne peut pas se décider à coup de pression et en deux semaines. Rien ne dit d’ailleurs que l’annonce de Fiat de retirer sa supposée « proposition amicale » ne fait pas partie de ce jeu de poker.
Les dirigeants de Fiat auraient mal pris le souhait de l’Etat français de disposer de quelques jours supplémentaires afin de consulter Nissan.
Le gouvernement français, en la personne de Bruno Le Maire, considère pourtant que cette fusion est une « opportunité pour Renault et pour l’industrie automobile française ». Et il s’y connait ! Le rachat d’Alstom Energie par Général Electric, la reprise de GM&S par GMD ou celle de Whirpool Amiens par WN, sont autant de fiascos industriels et humains dans lesquels l’Etat français porte une lourde part de responsabilité.
Les conditions dans lesquelles se déroulent les discussions entre Fiat et Renault montrent qu’une fusion n’est pas mûre. Comment fusionner sans un minimum de confiance partagée ? Elles mettent en doute les intentions, le sérieux et la responsabilité des dirigeants de Fiat, mais aussi de Renault prêts à accepter cette fusion si précipitamment et sans suffisamment de garanties.
Après les frasques de Carlos Ghosn, se pose la question de savoir si des dirigeants de grands groupes industriels comme Renault ou Fiat sont réellement en mesure de défendre l’intérêt collectif. Ils semblent trop souvent le confondre avec l’intérêt des actionnaires, quand ce n’est pas avec le leur.
Quant aux marchés financiers, qui sanctionnent cet épisode par une baisse des actions de Renault et de Fiat, leurs spéculations mettent en péril le sort des salariés des deux groupes. Il serait temps de leur ôter leur pouvoir de nuisance.
A aucun moment ni les dirigeants de Fiat, ni ceux de Renault et de l’Etat français ne se sont préoccupés d’avoir l’avis des salariés des deux groupes, ni même de les informer sur les conséquences de cette fusion sur l’emploi et leurs conditions de travail.
Il est plus que temps que les salariés exigent des comptes et prennent leur sort en main.