Mercredi 17 juin, plusieurs centaines de salariés de Renault Flins ont fait grève contre le projet de la direction de ne plus assembler de véhicules sur le site. Ils ont été rejoints le midi par de nombreuses délégations d’autres sites Renault.

Mercredi 17 juin, plusieurs centaines de salariés de Renault Flins ont fait grève contre le projet de la direction de Renault de ne plus assembler de véhicules sur le site de Flins. Le midi, les grévistes ont été rejoints par de nombreuses délégations d’autres sites Renault, dont le Technocentre.

Lors des prises de paroles qui ont eu lieu devant le bâtiment de la Direction des Ressources Humaines, puis sur les parkings devant l’usine, des représentants syndicaux et des salariés de Flins ont exprimé leur colère et leur rejet du plan d’économie de Renault qui se traduira par au moins 1000 suppressions d’emplois parmi les effectifs Renault (sans compter les intérimaires et les sous-traitants) et à terme par la fermeture probable de l’usine.

Des représentants d’autres sites Renault ont exprimé leur solidarité et dénoncé le fait qu’il sont eux aussi victimes de ce plan d’économie : fermeture de Choisy-le-Roi, suppressions d’emplois sur tous les sites industriels et d’Ingénierie/Tertiaire, départs contraints...

• Le rassemblement devant l’usine de Renault Flins le 17 juin en photos...

Cette journée d’action et de solidarité venait après plusieurs mouvements de grève : à Flins le jeudi soir précédent lancé par l’équipe de nuit, aux Fonderies de Bretagne, à Maubeuge, Lardy, Cléon ou encore Choisy-le-Roi.

Pour faire reculer la direction sur ses projets, la lutte ne fait que commencer. La mobilisation devra passer par des journées nationales d’action de tous les salariés de l’automobile, et par une manifestation centrale à Paris. C’est ce que les représentants SUD de Renault Flins et du Technocentre ont exprimé lors de leurs prises de parole.