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Le malaise grandissant des jeunes ingénieurs face au climat
Publié le 17 avril 2019 à 15h44 - Mis à jour le 17 avril 2019 à 15h59
C’est un discours de remise de diplôme plutôt inhabituel que Clément Choisne, jeune ingénieur de Centrale Nantes, a livré devant ses camarades, le 30 novembre 2018. A contre-courant des discours louangeurs de ce type d’événement, il a choisi de parler de son dilemme : « Comme bon nombre de mes camarades, alors que la situation climatique et les inégalités ne cessent de s’aggraver, que le GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] pleure et que les êtres se meurent : je suis perdu, incapable de me reconnaître dans la promesse d’une vie de cadre supérieur, en rouage essentiel d’un système capitaliste de surconsommation. »
Devant une assemblée de futurs diplômés, parents, familles, anciens élèves, professeurs, direction et industriels, l’ingénieur de 24 ans a profité de la tribune qui lui était offerte pour se faire le porte-parole d’un malaise que vivent de plus en plus de jeunes diplômés face au réchauffement climatique : « Quand sobriété et décroissance sont des termes qui peinent à s’immiscer dans les programmes centraliens, mais que de grands groupes industriels à fort impact carbone sont partenaires de mon école, je m’interroge sur le système que nous soutenons. Je doute, et je m’écarte. » La vidéo, qui a fait plus de 270 000 vues sur YouTube, est l’un des nombreux échos de ce désarroi éprouvé par les jeunes diplômés face à un monde économique qu’ils jugent en décalage avec l’urgence climatique.
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