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Publié le 25 juillet 2019 à 9h19 - Mis à jour le 22 décembre 2019 à 9h24
Les jeunes pour le climat lancent une nouvelle journée internationale de grève le 20 septembre. En France, l’Union syndicale Solidaires appelle à les soutenir par la grève et dans la rue.
Dérèglements climatiques
La France métropolitaine vient de connaître une vague de très forte chaleur avec des températures supérieures à 35 C° dans 80 % des départements. Cette canicule s’accompagne dans les grands centres urbains d’une pollution à l’ozone. Cette situation est exacerbée en ville en raison du phénomène d’Îlot de Chaleur Urbain (ICU) notamment à Paris, Lyon et Marseille. Ce type de phénomène devrait se répéter et s’intensifier dans les années à venir selon les scientifiques.
Cette chaleur excessive a un impact sur les conditions de travail. Même le gouvernement s’est senti obligé de le reconnaître en incitant le patronat à adapter les rythmes de travail !
Où sont les responsabilités ? Plusieurs pistes de réponse !
Pour le projet de loi Energie-Climat en cours de discussion à l’Assemblée nationale, le gouvernement et la majorité ont rejeté l’interdiction progressive de mise en location des passoires thermiques et ne prévoit rien pour aider à la rénovation énergétiques des logements.
Dans son premier rapport, publié le 25 juin, le message du Haut Conseil pour le climat (HCC) mis en place en décembre 2018 est sans appel, la France est en retard sur ses objectifs. Le rapport précise, si la neutralité carbone en 2050 est réalisable, elle implique une transformation profonde de l’économie et de la société.
Le rythme de cette transformation est actuellement insuffisant, car les politiques de transition, d’efficacité et de sobriété énergétiques ne sont pas au coeur de l’action publique.
L’état a été condamné le 25 juin par le Tribunal administratif de Montreuil pour faute du fait de l’insuffisance des mesures prises en matière de qualité de l’air.
Les alternatives existent
Il est possible d’agir à moyen terme pour réduire la température dans les centres villes (petites ou grandes) par la végétalisation des toits terrasses, la création d’espace verts, la plantation d’arbres qui servent aussi de puits de carbone.
Il s’agit aussi d’agir sur la réorientation des productions agricoles et industrielles plus économes en énergie et en transport, respectueuses de l’environnement.
Comme le dit le HCC, une transformation profonde de l’économie et de la société est nécessaire. Cela implique de remettre en question les principes de la croissance, du productivisme et de la main-mise de la finance et des règles démocratiques pour agir.
C’est la voie que nous indiquent les mobilisations climats et de gilets jaunes ces derniers mois.
Les jeunes pour le climat lancent une nouvelle journée internationale de grève le 20 septembre. Ils sont d’ores et déjà soutenus par les syndicats de travailleurs-euses en Grande Bretagne, aux USA et en Allemagne.
En France, l’Union syndicale Solidaires appelle à les soutenir par la grève et dans la rue.