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Des nouveaux élus au service des salariés
Profession de foi des candidats SUD Renault Guyancourt/Aubevoye
Profession de foi des candidats SUD Renault Guyancourt/Aubevoye
Publié le 19 novembre 2018 à 17h00 - Mis à jour le 9 avril 2022 à 12h17
Qui sont les candidats présents sur les listes SUD ? Quel est leur programme... ? Pour tout savoir, lisez leur profession de foi. Vous pourrez ainsi choisir vos représentants sur la base de leur bilan, des valeurs et des orientations qu’ils défendent.
Election du Comité Social et Economique (CSE) - 19/20/21 novembre 2018 – Etablissement Renault Guyancourt/Aubevoye
Voter aux élections professionnelles, c’est choisir vos représentants sur la base de leurs actes, des valeurs et des orientations qu’ils défendent.
Pourquoi voter pour les listes SUD ?
Pour mettre les salariés et l’environnement au cœur des priorités
- Pour donner plus de pouvoir aux salariés, pour qu’ils puissent peser dans la politique sociale et économique, et les choix industriels de l’entreprise
- Pour redonner du sens à notre travail, car faire toujours plus de marge opérationnelle ne suffit pas à faire sens
- Pour recréer des collectifs de travail, contre la mise en concurrence des salariés et la course à l’individualisation
- Pour la défense de nos métiers, de nos savoir-faire et de notre professionnalisme
- Pour prioriser le respect de l’environnement dans la politique Produit et dans la vie de l’entreprise, contre le green washing
Pour de meilleures conditions de travail
- Contre les réorganisations permanentes qui désorganisent le travail et nous précarisent
- Contre la surcharge et l’intensification du travail qui mènent aux burnouts
- Pour améliorer les espaces de travail dans le cadre du projet de rénovation du TCR (eTCR)
- Pour un droit à la déconnexion qui soit réel et permette de préserver sa vie privée
- Pour un droit au télétravail pour tous, qui n’exclue pas une partie des salariés
- Pour avoir les moyens de travailler, avec du budget de fonctionnement et d’investissement
- Pour des primes de déplacement professionnel
- Pour développer les transports en commun desservant l’établissement
- Pour une indemnité de transport en vélo
- Pour une meilleure restauration collective mieux dimensionnée et subventionnée
Pour une autre gestion des activités sociales et culturelles
- Pour un budget participatif des Activités Sociales et Culturelles, avec consultation et propositions des salariés
- Pour une refonte de la grille de subvention, plus équitable, plus élevée et plus simple
- Pour une utilisation complète de sa subvention
- Pour plus de social et de culturel, pour que le CSE ne soit pas qu’une simple agence de voyages
Pour plus de justice sociale
- Pour une Augmentation Générale des Salaires, pour l’intégration des Cadres aux NAO (Négociations Annuelles Obligatoires)
- Pour plus de justice salariale, contre le décrochage des salaires entre les cadres dirigeants et le reste des salariés, pour de meilleures évolutions de carrière
- Pour une égalité Femmes/Hommes, salariale et dans le déroulement de carrière
- Contre le sexisme et toutes les discriminations
- Contre le job-grading basée sur une hiérarchie de responsabilités au détriment de l’expérience
- Pour une vraie prise en compte du handicap, pour faciliter les mobilités professionnelles
Pour développer l’emploi
- Pour le maintien en interne de nos savoir-faire, contre l’utilisation abusive des workpackages et des projets « clé en main » (turnkeys)
- Pour l’embauche des prestataires, des apprentis et des stagiaires qui le souhaitent
- Pour réduire le temps de travail grâce à l’augmentation des embauches en CDI
Activités Sociales et Culturelles du CSE
Le CSE pilote aussi les Activités Sociales et Culturelles (ASC) : Vacances, Famille, Culture, Loisirs et Sports. Or 80 % des salariés de l’établissement sont classés en C15, soit le taux de subvention le plus bas.
Une grille de subvention plus équitable …
La grille de subvention Vacances date de 2009. Elle n’est plus adaptée à la population de l’établissement.
- SUD propose de simplifier la grille avec 6 niveaux de subvention (au lieu de 15) et une subvention Vacances allant de 35 % à 60 % (au lieu de 20 % à 50 % actuellement), et de prioriser les vacances famille et l’enfance.
- Chaque salarié doit avoir accès à la totalité de sa subvention, grâce à un déplafonnement du nombre de dossiers (limités aujourd’hui à 5) ou en pouvant utiliser son plafond de subvention en une seule fois.
… et un budget ASC participatif !
Le budget ASC représente 2,05 % de la masse salariale de l’établissement, soit plus de 13 millions d’euros.
- SUD propose que les salariés soient consultés sur le budget social et culturel du CSE (budget participatif),
- Les salariés doivent pouvoir présenter leurs projets et les soumettre au vote (démocratie participative)
- L’aspect social et culturel doit être développé : débats sur des sujets majeurs (sexisme, climat…) proposés par des salariés avec une pluralité d’intervenants extérieurs, solidarité et soutien aux salariés en difficulté…
Le CSE : une réduction de la représentativité des salariés
Les élections professionnelles se déroulent dans le cadre des nouvelles règles sur la représentativité du personnel découlant des ordonnances Macron du 22 septembre 2017.
Les Instances Représentatives du Personnel actuelles (Comité d’Etablissement, Délégués du Personnel et Comités Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) sont remplacées par un Comité Social et Economique (CSE). Résultat : une réduction drastique de la représentation et du poids des salariés dans la vie de l’entreprise.
Pour l’établissement Renault Guyancourt, le nombre de représentants du personnel passera ainsi de 224 à 95, soit une perte de 129 représentants (- 57%).
A Guyancourt, le CSE sera composé de 35 élus titulaires (et de 35 suppléants) et de représentants de l’employeur. Au sein de ce CSE seront ensuite formées des Commissions de Proximité. Les Représentants de Proximité porteront les réclamations individuelles et collectives des salariés, pourront exercer leur droit d’alerte, intervenir sur les accidents de travail, mener des enquêtes…
Pour que le CSE ne soit pas une chambre d’enregistrement
Le CSE doit être informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’établissement, ainsi que sur la politique sociale. Avec la réduction du nombre d’élus, il est primordial de renforcer le rôle de contre-pouvoir des nouvelles instances représentatives du personnel. Envoyer plus d’élus SUD au CSE, c’est le meilleur moyen d’y faire entendre la voix des salariés.
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Votez pour les candidates et les candidats SUD
La moité des listes SUD sont menées par des femmes
Alain Beaulant | Anne Martinon | Sylvie Sanguiol | Christine Seigne | Christophe Delaine | Cécile Thomas-Poignant |
Emmanuel Ringuet | Isabelle Folliot | Jean-Louis Muriel | Joseph Morel-Guillemaz | Laurence Stephan | Marc Tzwangue |
Mohamed Deba | Olivier Chalumeau | Pascal Lesellier | Rui Ferreira | Tata El Asri | Willy Huault |
Stéphane Blanchard | Stéphane Guillemet | Christophe Denis | Olivier Aubier | Djamel Iskounene | Djamila Haddou |
Jean-Luc Adam | Jerome Thierry | Pascal Bodin | Bruno Pena | Stéphanie Boudier | David Allenic |
Céline Bécaud | Serge Matinya | Guy Mougel | Delphine Petitjean | Siham Remili | Christian Morel |
Un bilan dont SUD n’a pas à rougir
- Actions juridiques : Durant leur mandature, les élus SUD ont accompagné de nombreux salariés dans des actions juridiques : débit illégal du CEF, Cadres exclus des NAO, Prime de précarité CIFRE, perte de salaire suite à des mutations forcées, non récupération de 4 jours de CEF pour les Cadres, délit de marchandage de prestataires, licenciements abusifs, discriminations… Plusieurs ont été victorieuses : CEF, liberté d’expression...
- Conditions de travail : En CHSCT, les élus SUD sont intervenus pour améliorer l’Hygiène, la Sécurité et les Conditions de Travail, prenant l’initiative d’enquêtes suite à des accidents du travail, exerçant leur droit d’alerte face à des situations dangereuses, intervenant sur le renouvellement chaotique de certains outils (NewPDM) et processus, sur des réorganisations, de nouvelles implantations...Bref des élus SUD véritablement moteurs !
- Défense des droits des salariés : Les Délégués du Personnel SUD sont intervenus sur des sujets collectifs (rémunération, temps de travail, congés, mutuelle, égalité professionnelle…), comme sur des situations individuelles. Les élus SUD ont été les principaux animateurs des réunions DP mensuelles avec la direction.
- Orientations économiques et sociales : En CE, les élus SUD ont défendu une politique sociale plus humaine et favorable aux salariés, face une orientation axée sur l’atteinte de résultats financiers toujours plus élevés et à court terme. Pour peser et exercer davantage de contre-pouvoir, les élus SUD ont besoin de votre soutien.
Pour un syndicalisme qui ne se résigne pas
A Renault, les accords compétitivité de 2013 et 2017, signés pas des syndicats qui se disent « réalistes » (CFDT), « efficaces » (FO) ou « constructifs » (CFE/CGC), ont bouleversé nos conditions de travail. Une baisse passagère des ventes ou les mutations de l’Automobile ont été le prétexte pour éliminer droits et protections des salariés.
Des accords qui fragilisent les salariés
De 2004 à 2017, le nombre de salariés en CDI en activité a baissé de 35 %. Fin 2017, Renault sas comptait 8 294 intérimaires et 27 373 CDI en activité, soit 30 % d’intérimaires.
Dans l’Ingénierie/tertiaire, les accords de compétitivité ont permis d’accélérer les externalisations avec les workpackages. La réduction des délais, la surcharge et l’intensification d’un travail sans cesse urgent, poussent à une connexion permanente (soir, WE, congés…). Tout cela conduit à une perte de sens dans notre travail.
Le salarié doit être toujours plus compétitif pour ne pas perdre son emploi, tel est le modèle qu’on nous impose. N’y en a-t-il pas d’autre ? Nous pensons que si.
Les accords de compétitivité ont-ils sauvé Renault en France ? Ou bien ont-ils fait sauter nos protections collectives, nous laissant en situation d’insécurité permanente, face à un incessant chantage à l’emploi ?
En signant les accords de compétitivité, la CFE/CGC, la CFDT et FO ont permis de faire table rase des précédents accords, et de mettre en place une organisation du travail qui fragilise toujours plus les salariés.
Profits et dividendes : le grand déséquilibre
Depuis le 1er accord compétitivité, Renault a multiplié ses bénéfices par 10 (5,1 milliards en 2017) et par 2 les dividendes (1 milliard en 2017) alors que les salaires étaient bloqués. Les salariés payent cher quelques libertés accordées (autonomie, horaires…), alors que le travail se complexifie et qu’il faut être toujours plus performant.
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SUD : des élus indépendants, honnêtes, combatifs et qui ne pratiquent pas le double langage