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Les grévistes de PEI sous la menace d’une intervention des CRS
Publié le 12 mai 2022 à 17h14 - Mis à jour le 19 mai 2022 à 17h06
A leur neuvième jour de grève, les salariés de PEI sont toujours aussi déterminés. La direction du Technocentre a fait venir la police qui a menacée d’envoyer les CRS si les grévistes ne levaient pas leur piquet de grève. Mais les grévistes ne se sont pas laissés intimider.
Non aux suppressions d’emplois chez PEI
Les salariés de PEI, qui assurent le nettoyage du Technocentre Renault à Guyancourt, sont en grève depuis mardi 3 mai.
Hier mercredi 11 mai, une délégation des grévistes a rencontré les dirigeants de PEI (Célia Marques et Mohamed Tandert, respectivement directrice générale et président du groupe T2MC qui a racheté PEI en 2020) à l’hôtel IBIS de Guyancourt, en face du Technocentre.
Les dirigeants de PEI ont annoncé que Renault veut réduire à partir du 20 mai le nombre d’heures de nettoyage sur le Technocentre de 3 942 heures par mois. Le contrat entre Renault et PEI est aujourd’hui de 14 285 heures de travail par mois. Cela représente donc une baisse de 27,6% du volume actuel d’heures de travail.
La baisse du contrat de Renault a pour conséquence 30 suppressions d’emplois chez PEI au Technocentre, soit 22 salariés à temps complet et 8 à temps partiel sur un effectif de 130 salariés.
Les suppressions d’emplois vont toucher tous les secteurs : 10 emplois supprimés parmi le personnel du nettoyage de la Ruche, 5 au Gradient, 3 au Design, 6 à l’Avancée et 6 dans la « Zone SUD » (CRP, Labos, Logistique, Diapason).
Des salariés de PEI qui travaillent sur d’autres sites en Ile-de-France sont aussi concernés par les suppressions d’emplois : réduction de 6 Equivalents Temps Plein (ETP) au Plessis, de 13 ETP à Boulogne, 1 ETP à Nanterre et de 6 ETP à l’Atelier Renault à Paris.
C’est au total entre 60 et 80 salariés de PEI qui travaillent aujourd’hui sur les sites Renault en Ile-de- France qui risquent de perdre leur emploi. C’est inacceptable.
Depuis ce matin, un piquet de grève s’est installé à l’entrée livraison du Technocentre (PC4, 1 avenue du Golf à Guyancourt). La police est venue et a menacé de faire intervenir les CRS pour évacuer le piquet de grève.
Devant la détermination des grévistes, et surtout des femmes grévistes [1], les CRS ne sont à l’heure actuelle toujours pas intervenus.
Les grévistes se battent pour conserver leur emploi et leur salaire, qui consiste pour la plupart d’entre eux au SMIC horaire alors qu’ils sont souvent à temps partiel.
SUD Renault est totalement solidaire avec la grève des salariés de PEI et appelle tous les salariés prestataires et Renault à les soutenir.
La direction de Renault cherche à faire des économies sur les salariés les plus mal payés du Technocentre. Elle ferait mieux d’aller chercher ces économies dans les primes faramineuses des grands directeurs de Renault.
Notes
[1] Face à la menace d’intervention des CRS, les grévistes ont amené des chaises et se sont installées devant l’accès livraison du Technocentre, comme on le voit sur la photo ci-dessus