Retraite

Publié le 15 janvier 2019 à 10h00 - Mis à jour le 8 février 2024 à 10h33

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La détermination des dispositifs liés à la retraite découle d’un ensemble de lois, conventions et accords qui évoluent. Il faut se référer désormais au nouveau socle social.


« 16 ».1 - Congé de préparation de fin de carrière

Les dispositions relatives au congé de préparation de fin de carrière issues de l’accord Renault France Cap 2020 se substituent aux articles 45 et 46 de l’accord couverture sociale, intitulés « congé de fin de carrière » et « préparation à la retraite ».

Dans les trois années précédant la date de départ à la retraite à taux plein (régime général), une journée de congé par mois sera attribuée aux salariés, sur présentation d’un justificatif, dans la limite d’un plafond de 36 jours.

Ces journées seront assimilées et payées comme temps de travail effectif.

Le salarié pourra prendre ces congés sur les 36 mois qui précèdent son départ en retraite, en accord avec son manager. Une possibilité de cumul des dites journées peut être envisagée avec accord de la hiérarchie dès que plusieurs journées ont été acquises. Par ailleurs, un cumul en une seule fois au moment du départ en retraite est également envisageable.

Les jours non pris ne seront pas payés au salarié et ne peuvent pas donner lieu à paiement d’une indemnité compensatrice.

16.2 - Possibilités de départ anticipé

L’âge normal de la retraite est de 67 ans (pour la génération 1955, suite aux dernières réformes des retraites). Toutefois, le personnel a la possibilité de prendre sa retraite à partir de 62 ans, voire avant dans le cadre de la retraite anticipée (carrière longue ou salarié handicapé ou en raison de la pénibilité de la carrière) s’il remplit les conditions fixées par le code de la Sécurité sociale.

16.3 - Indemnité de départ en retraite

Pour les APR et les ETAM, l’indemnité de départ est égale à la somme de :

  • 2 mois de rémunération pour le personnel dont le coefficient est inférieur à 290,
  • 3 mois de rémunération pour le personnel mensuel dont le coefficient est égal ou supérieur à 290 et pour le personnel Ingénieur et Cadre,
  • une indemnité de fin de carrière calculée à raison de 1/5ème de mois/année d’ancienneté « premier contrat ».

Pour connaître le salaire de référence [1] pour le calcul de l’indemnité, reportez-vous à la partie « informations » de votre bulletin de salaire.

Pour les ingénieurs et cadres, l’indemnité de départ est égale à la somme de :

  • 3 mois de rémunération (le salaire de référence* pour le calcul de l’indemnité correspond au forfait mensuel – voir partie « informations » de votre bulletin de salaire)
  • Une indemnité de fin de carrière à raison de 1/5ème de mois par année d’ancienneté « premier contrat » (sous réserve d’avoir au moins 5 années d’ancienneté),

L’indemnité de retraite est imposable.

Cette indemnité est prévue par l’accord relatif à la couverture sociale des salariés de Renault, dont les stipulations sont, en tout état de cause, plus favorables que les règles fixées par la loi et la convention collective.

Le bénéfice de cette indemnité est étendu au personnel prenant sa retraite entre 60 et 65 ans (entre 62 et 67 ans pour la génération 1955 au terme de la réforme des retraites), ainsi qu’au personnel prenant sa retraite de façon anticipée dans le cadre des dispositifs « carrière longue » ou « handicap ».

L’ancienneté prise en considération est celle acquise à la date de la fin du délai de prévenance, exécuté ou non. Toutefois, en cas de retraite anticipée, l’ancienneté est appréciée à l’âge de 60 ans.

Ceci est applicable uniquement pour les départs en retraite anticipée (« carrière longue » ou « handicap »), ce pendant la période d’application des dispositions de l’accord GPEC Renault s.a.s. et filiales industrielles France relatives au départ volontaire à la retraite, du 4 février 2011 au 31 décembre 2016.

Par ailleurs, en cas de mise à la retraite par l’employeur, le montant de l’indemnité versée doit être au moins égal au montant de l’indemnité légale de licenciement (soit 1/5ème de mois de salaire par année d’ancienneté, auquel s’ajoutent 2/15ème de mois par année au-delà de 10 ans d’ancienneté).

Pour rappel, la mise à la retraite d’un salarié est possible avec son accord entre 65 ans (67 ans au terme de la réforme des retraites) et 69 ans.

L’employeur peut prendre la décision de mettre d’office un salarié à la retraite, dès lors que celui-ci est au moins âgé de 70 ans.

Le personnel admis au bénéfice de la pension d’inaptitude Sécurité Sociale au titre maladie, déporté et interné, ou travailleur manuel perçoit de plus, une indemnité supplémentaire égale à 1/10ème de mois par année d’ancienneté « avantages Régie » (pour l’ancienneté prise en compte, cf. supra).

Dans le cas où le conjoint ou la conjointe (âgé de moins de 60 ans) d’un membre du personnel partant à la retraite désire quitter Renault en même temps que ce dernier ou dans les 2 ans suivants, il ou elle peut bénéficier de l’indemnité de départ en retraite normale, calculée en fonction de l’ancienneté « avantages Régie » acquise au moment du départ.


 

Notes

[1Salaire de référence pour le calcul de l’indemnité : calculé sur la moyenne des salaires des 12 derniers mois bruts (hors primes d’intéressement, ICP …).


 

Commentaires


  • Bonjour Messieurs,
    J’essaie de finaliser ma reconstitution de carrière en vue de ma demande de retraite.
    J’ai effectué 2 stages durant mes études chez Renault mais je ne retrouve plus les bulletins de paie !_
    Du fait d’une carrière mouvementée (travail à l’étranger, statuts différents) il me manque des trimestres aussi je recherche tout ce qui est possible.
    Pourriez vous me mettre en contact avec le service personnel de Renault pour que je puisse leur faire la demande ?
    Mon père (Michel Lerisson) qui a fait une longue carrière dans le groupe avait facilité ces stages. Il est décédé maintenant hélas.
    Stage chez Renault Nederland (NL) à Mijdrecht Pays Bas, Aout-Septembre 1980
    Stage chez Renault American Motors à Brampton Ontario Canada Juillet à septembre 1981.
    Vous remerciant par avance, cordialement, Guy Lerisson


  • Bonjour,
    Mon père âgé de 96 ans est à la retraite Renault Le Mans depuis le 28/02/1985. En 2006, il a contracté auprès de CNP assurances, une assurance dépendance pour sa femme âgée aujourd’hui de 84 ans. Cette dernière a été diagnostiquée Alzheimer en 2010.
    Le 31/08/2020, nous avons placé mes parents en maison de retraite et sa femme est en unité protégée.
    Le 25 août 2020 j’ai demandé le versement de la rente dépendance. J’ai renseigné un dossier très complet à plusieurs reprises car me balade de personne en personne et j’ai énormément de difficulté à avoir des contacts et des réponses concernant mon dossier.
    QUESTION : Y-a-t-il un service chez Renault qui s’intéresse aux retraités lorsque ceux-ci rencontrent un problème de ce genre pour nous aider à le résoudre ? J’ai beaucoup de difficultés à joindre un interlocuteur chez CNP Assurances et lorsque j’ai quelqu’un c’est pour me dire qu’on relance le dossier et qu’on revient rapidement vers moi. Nous n’avons pas la même notion de la rapidité.

    Merci


  • Bonjour
    j’ai fait ma carrière chez Renault de 1976 à 2002 ensuite je me suis mis à mon compte.
    J’aimerais savoir en tant qu’élève Renault de 1973 à 1976 soit trois ans à Boulogne Billancourt est ce que cela peut être comptabilisé dans mes droits à la retraite ?
    Merci de votre réponse, bonne journée

    M. René PAQUET

    • Le temps passé à l’école Renault compte comme trimestres cotisés et validés seulement jusqu’en septembre 1972. Le bulletin de paie doit mentionner des cotisations sociale.

      L’école d’apprentissage de Renault est devenue une école technique privée en septembre 1972. Le temps passé à l’école après cette date n’ouvre donc pas droit à trimestre. L’élève ne percevait plus un salaire mais une bourse.



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