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Historique

Ce qui nous a décidé...

Tout le monde connaît le situation de la CFDT suite à la signature de l’accord central sur les 35h et la réaction des 7 usines vis a vis du délégué central.

Après deux Assemblées Générales, une majorité de la section de Guyancourt et la totalité de celle d’Aubevoye décident de précipiter les choses. Nous organisons une réunion à Aubevoye avec Annick COUPÉ (SUD) et Thierry RENARD (avocat).

Quelques jours plus tard nous faisons la même réunion a Guyancourt.

La création...

Les statuts sont lus et votés et déposés le lendemain.

Le 10 décembre 1999, la direction change la serrure du local d’Aubevoye.

Nous déclarons la création de SUD.

La réaction de la direction et les sanctions

Dès la distribution du premier tract, la direction la fait constater par huissier et envoie les premières lettres de menace.

Puis ce sont les numéros de téléphone et le fax qui sont sujets d’avertissements.

Et pour finir les mises à pied pour 3 d’entre nous.

Devant le risque de licenciement nous procédons aux déclarations des DS et RS.

La direction fait appel en justice.

Le procès...

Nous préparons le dossier de notre représentativité avec TR et quelques conseils de TD (avocat) et c’est Alain MARTINEZ qui plaidera.

Nous passons au tribunal d’instance de Versailles les 22 février et 21 mars 2000.

Et c’est une victoire : la reconnaissance est faite le 28 mars 2000.

La réaction des autres organisations syndicales

Au sujet des sanctions, la CGT a fait une déclaration contre les sanctions sans jamais prononcer le nom de SUD. Il en est de même pour la CFDT qui par voie d’affiche se portait solidaire avec « le personnel sanctionné ».

Bien qu’il n’y ait aucune grande hostilité de la part des autres organisations syndicales, on peut dire qu’il ont fait bloc contre nous. Elles ne se sont pas portées partie civile contre nous, mais certaines ont exprimé leur opposition à la création de SUD.

A la deuxième audience, il y a eu une déclaration commune pour ne pas donner le nombre d’adhérents de chaque organisations comme le demandait le juge.

Ensuite elles nous ont ignoré, comme cela a été le cas au sujet des locaux syndicaux (voir plus bas).

L’activité pendant cette période

Depuis le 10 décembre 1999, nous avons continué à participer à toutes les réunions où nous pouvions être représentés : accord sur les suggestions, réunions DP, CE et CHS-CT.

Les tracts

A la date du 6/6/2000, nous avons distribué 24 tracts à Guyancourt (le n° 19 n’a pas été tiré ni distribué) et à Aubevoye.

Participation (débat, prise de parole, etc.)

Pour Guyancourt, il y a eu le rassemblement le jour des entretiens préalable aux mises à pieds, avec 250 personnes a notre appel.

Il y a eu le débat sur la CASA.

Locaux et matériel

Dés la date de la reconnaissance de SUD, nous avons demandé à avoir les mêmes droits que les autres organisations syndicales : local, matériel, panneaux, etc. Cela ne se fait pas sans mal, le matériel est arrivé au goutte à goutte. Quant aux locaux, nous sommes encore dans du provisoire.

Au sujet des locaux, nous avons encore vu les autres organisations syndicales faire bloc contre nous, sous prétexte que c’est à la direction de régler le problème et qu’il n’y a aucune raison de diminuer leurs surfaces.

Sur le financement c’est pareil. Pas de réponse à nos courriers, ni à celui envoyé au secrétaire du CE.

BILAN

Malgré cela, le principal aspect de notre bilan, c’est d’avoir contribué à augmenter le nombre de syndiqués au TCR (Technocentre) et au CTA (Centre Technique d’Aubevoye).

L’essentiel de nos adhérents étaient non syndiqués et dans ce sens, nous avons contribué au renouveau, à la dynamisation syndicale et sociale dans notre entreprise.
 

SUD Renault Guyancourt/Aubevoye, le 6 décembre 2011

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